projet
Restauration de la Collégiale
La collégiale de Saint-Symphorien-sur-Coise est classée en totalité au titre des Monuments Historiques depuis 1920. Elle a connu plusieurs campagnes de travaux et de restaurations durant les deux siècles précédents.
Décembre 2023
Après l'étude, les travaux de préservation commencent
C’est le début des travaux qui ont pour objet de restaurer la Collégiale dans un objectif de préservation de l’édifice.
Forte du diagnostic complet de l'édifice et de ses abords, réalisé par l’équipe de Didier Repellin, Architecte en Chef des Monuments Historiques et gérant de RL&Associés, la municipalité a engagé une première phase de travaux portant sur :
- La révision des toitures : la toiture à l’exception du clocher sera suivie afin de mettre fin aux désordres relevés à certains endroits car certaines tuiles ou noues en zinc n'assurent plus l'étanchéité.
- La restauration - restitution d'une baie : l’appui, la menuiserie et l'armature en pierre taillée de la baie du chapier sont en très mauvais état et vont être repris.
- Des travaux d'électricité : le tableau électrique principal sera remplacé.
- Le calfeutrement de vitraux : les travaux de calfeutrements extérieurs de 3 vitraux (Chapelle Ste-Anne / St-Symphorien /
Ste-Jeanne-d'Arc) seront menés afin de mettre fin aux infiltrations d'eau et à la dégradation des appuis intérieurs, provoquant des tâches.
Sauf si les conditions climatiques ne le permettent pas, le début des travaux de révision des toitures est programmé pour cette fin d’année. Plusieurs réunions de chantier ont été menées ce mois de décembre sous la coordination de Maïe Kitamura, Architecte du Patrimoine, RL&Associés.
Durant les travaux, l’église reste ouverte pour les cérémonies, une coordination étant organisée avec la Paroisse par la commune.
Septembre 2022
Soirée de restitution du diagnostic
C’est lors du dernier jour du mois de septembre, symbole du patrimoine avec les journées européennes dédiées à cette thématique, que la municipalité a tenu à organiser la restitution du diagnostic de la collégiale.
Ce fut donc l’occasion de faire (re)découvrir au grand public les dessous de cette vieille dame qui, comme l’indique M. Repellin doit être choyée afin de préserver ses rides. Une conférence abordée sous l’angle purement architectural et artistique, qui a souligné la qualité, la richesse et la rareté du monument.
Ce dernier n’a sans doute pas fini de nous surprendre, puisque de récentes découvertes ont permis de mettre à jour, par exemple, de nouvelles peintures dissimulées sous des enduits, reflétant le caractère décoratif très présent dans ce type d’édifice.
Une plongée dans le temps, que l’assistance aurait pu écouter encore des heures. Et qui a donné l’occasion de prendre conscience de son histoire jalonnée de légendes et des diverses influences dont la Collégiale a profité. Ce qu’appele M. Repellin “la quatrième dimension : le patrimoine humain”.
Passionnant et passionné, ce dernier nous livre avec un certain attachement l’ensemble de ses découvertes sans détour. Et entre histoire et pratique, le constat est assez clair, des travaux seront à prévoir dans les prochaines années. La municipalité propriétaire du lieu, s’engage donc dans une démarche de priorisation afin de trouver le point de liaison entre la préservation et la gestion financière.
En effet, l'estimation initiale pour l'ensemble des tranches s'élève à 6 millions d’euros. C’est pourquoi, face à un tel chiffre, M. Michelot, adjoint aux finances, s’est voulu rassurant et a insisté sur la volonté de séquencer les investissements sur plusieurs mandats afin de ne pas focaliser l’action municipale surce seul projet. Le public s’accorde pour dire que cette rencontre avec les architectes fut très riche et a permis de remettre l’église au milieu du village…